Nouveau nom de Carrefour : découvrez le changement majeur en 2025 !

2025 ne ressemblera pas à 2024 pour les clients de certains Carrefour. Trente-neuf magasins Carrefour basculeront sous une nouvelle enseigne en 2025, à la suite d’un accord de cession conclu avec la Coopérative U. Ce transfert ne concerne ni l’ensemble du réseau Carrefour, ni une région unique, mais une sélection précise de points de vente répartis sur le territoire français.

Ce virage va remodeler l’un des piliers de la grande distribution française. En coulisses, salariés et habitués s’interrogent déjà : que changeront ces nouveaux panneaux au-dessus des portes ? La Coopérative U, qui pilotera ces magasins dès l’an prochain, avance ses pions et affiche clairement ses ambitions.

Changement de cap pour Carrefour en 2025 : quels magasins sont concernés par la vente à Coopérative U ?

Carrefour s’apprête à passer la main sur 39 magasins, un mouvement qui touche des hypermarchés et supermarchés bien ancrés dans leurs territoires. Les points de vente concernés s’égrènent à travers l’Île-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne Ouest et le Nord Normandie. Il ne s’agit pas d’un bouleversement massif, mais d’une opération chirurgicale, orchestrée par Alexandre Bompard et son équipe, dans la continuité d’un recentrage stratégique : Carrefour concentre ses efforts sur ses magasins les plus performants.

Ce passage de relais suit la logique éprouvée de la location-gérance : confier la gestion à des entrepreneurs indépendants, tout en gardant la main sur le développement du groupe. Cette fois, le flambeau passe à un rival direct, la Coopérative U, bien décidée à tirer parti de ces nouvelles enseignes pour consolider sa présence.

Concrètement, ces magasins adopteront l’identité U : nouvelle charte graphique, gestion repensée, promesse d’ancrage local renforcée. La redistribution s’amorce : moins de Carrefour sur la carte de France, plus de Coopérative U, et une concurrence qui s’organise autour de ce nouveau paysage. Les équipes sur le terrain s’activent, la transition se prépare dans les rayons comme dans les bureaux.

La liste détaillée des 39 magasins Carrefour qui vont changer d’enseigne

Le compte à rebours a commencé pour les 39 hypermarchés et supermarchés Carrefour qui passeront sous pavillon U. La répartition géographique révèle une stratégie claire : atteindre des bassins de population dynamiques et diversifier la présence sur le territoire. Voici les principales localisations visées :

  • Saint-Denis, Montigny-lès-Cormeilles, Étampes, Bussy-Saint-Georges (Île-de-France)
  • Saint-Georges, Melun, Marines, Milly-la-Forêt (Île-de-France et alentours)
  • L’Isle-d’Abeau, Salaise-sur-Sanne, Miribel, Saint-Yorre, Lapalisse, Louhans (Auvergne-Rhône-Alpes)
  • Ennery, Pontel, autres communes stratégiques (Nord, Bretagne Ouest, Normandie)

Certains de ces magasins, comme Saint-Denis ou Bussy-Saint-Georges, étaient des têtes d’affiche pour Carrefour. D’autres, tels que Salaise-sur-Sanne ou Miribel, témoignent de la diversité du réseau. Carrefour, en actant cette cession, vise une meilleure cohérence et une rentabilité accrue, tandis que la Coopérative U étoffe sa couverture dans des zones stratégiques.

La location-gérance restera la règle sur bon nombre de ces sites. Les entrepreneurs indépendants mandatés par la Coopérative U devront composer avec l’héritage Carrefour, les attentes d’une clientèle fidèle et la pression concurrentielle du secteur.

Quels effets pour les salariés et les clients de ces magasins ?

Pour les salariés, le passage sous enseigne U change la donne : le poste reste, l’employeur change. La convention collective U s’appliquera désormais, avec ses propres règles sur le temps de travail et la gestion du quotidien. Certains y verront un nouvel élan professionnel, d’autres craindront une perte de repères ou des perspectives différentes sur la durée. Dans les rayons, c’est toute une équipe qui se prépare à vivre une nouvelle page, au rythme imposé par les entrepreneurs indépendants du réseau U.

Pour les clients, l’adaptation s’impose : la carte de fidélité Carrefour ne fonctionnera plus dans ces magasins, et il faudra s’habituer aux dispositifs de la Coopérative U. Les partenaires locaux, notamment les agriculteurs français, pourraient voir leurs produits réévalués à l’aune de nouvelles politiques d’achat.

Au fil des semaines, l’offre va évoluer : nouveaux assortiments, tarifs ajustés, animations inédites. Les habitués du logo Carrefour pourront regretter le changement, tandis que d’autres trouveront dans la promesse U une occasion de redécouvrir leur magasin : plus de proximité, un accent mis sur les circuits courts, un rapport qualité-prix revisité.

Ce basculement ne passera pas inaperçu pour la concurrence, surtout dans les territoires où les deux enseignes étaient déjà au coude-à-coude. La carte de la distribution française se redéfinit, sous le regard attentif de millions de consommateurs.

Jeune homme avec smartphone dans supermarche moderne

Coopérative U : ambitions et perspectives pour les nouveaux points de vente

L’intégration de ces 39 magasins Carrefour marque un tournant pour la Coopérative U. Habituée à s’appuyer sur des entrepreneurs indépendants, la structure coopérative voit là l’opportunité d’étendre son influence et de renforcer ses positions dans des zones à fort enjeu.

Dans un secteur où la bataille se joue sur la fidélité des clients et la maîtrise des marges, U mise sur la proximité, la flexibilité managériale et un engagement local renouvelé. Les magasins repris bénéficieront des atouts du groupe : logistique performante, outils numériques pour piloter les stocks et ajuster rapidement les gammes, adaptation des prix au contexte local.

La distribution alimentaire française traverse une phase de recomposition profonde. Avec l’arrivée d’acteurs comme Lidl ou Action, la pression monte et la notion de souveraineté alimentaire gagne du terrain dans les stratégies de chaque enseigne. Pour la Coopérative U, accueillir ces magasins, souvent issus de la location-gérance Carrefour, représente un test grandeur nature : démontrer qu’un modèle coopératif peut rivaliser avec les géants intégrés et répondre aux attentes d’une clientèle en quête de sens et de proximité.

2025 s’annonce comme l’année où les panneaux changent, mais aussi où la grande distribution française rebat ses cartes. Qui saura en tirer parti ?

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