210 milliards de dollars. Ce chiffre, brut, sec, s’impose aujourd’hui comme le symbole du pouvoir économique planétaire. Elon Musk trône à nouveau au sommet, dépassant Bernard Arnault et Jeff Bezos, d’après les calculs les plus récents de Forbes et Bloomberg. Sa fortune, portée par l’ascension de Tesla et la montée de ses autres investissements, reflète la bataille permanente que se livrent les plus grands noms de la finance mondiale. Chacun ajuste ses stratégies, multiplie les paris, tente de garder la main sur le titre si convoité de champion du capitalisme global.
Elon Musk, l’homme au sommet en 2024 : chiffres et dynamique du classement
Impossible de figer le classement des plus grandes fortunes mondiales : il se réinvente en permanence. En 2024, Elon Musk revient au sommet et s’affirme une fois encore comme la personne la plus riche du monde. Selon les dernières estimations, sa fortune oscille entre 466 et 684 milliards de dollars début 2025, portée par l’envolée de Tesla, le poids grandissant de SpaceX et la diversification de ses actifs technologiques.
Ce leadership n’est pas le fruit du hasard. Musk a surpassé tour à tour Bernard Arnault, Larry Ellison, puis a brièvement cédé la première place à ce dernier avant de reprendre l’avantage. Les positions bougent, au gré des secousses sur les marchés tech. Les fortunes grimpent, redescendent, et rebondissent. Une véritable partie de chaises musicales qui souligne combien le patrimoine des ultra-riches s’avère sensible à chaque soubresaut boursier.
Pour prendre la mesure de cette concurrence intense, il suffit de regarder les cotes du moment :
- Elon Musk (États-Unis, originaire d’Afrique du Sud) : 466 à 684 milliards de dollars
- Larry Ellison : 198 à 342 milliards de dollars
- Mark Zuckerberg : 222 à 264 milliards de dollars
- Jeff Bezos : 231 à 250 milliards de dollars
- Bernard Arnault (France) : 147 à 199 milliards de dollars
La force de frappe financière de Musk laisse tous les autres candidats à bonne distance. Même Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Larry Page ou Sergey Brin, tous dotés d’une fortune gigantesque dépassant les 140 milliards de dollars, ne parviennent plus à combler l’écart. Quant à Bernard Arnault, longtemps rival direct de Musk, il a vu le différentiel s’agrandir en 2024 avec la hausse effrénée de la tech et la pause du côté du luxe chez LVMH.
Le classement, reflet instantané de la fortune d’Elon Musk, évolue au gré des variations de Tesla, SpaceX et xAI. Rien n’y reste figé : un retournement de conjoncture et la hiérarchie peut s’inverser.
La construction et l’évolution de la fortune d’Elon Musk
La trajectoire économique d’Elon Musk est faite d’audace et de rebondissements. Son patrimoine, désormais évalué entre 466 et 684 milliards de dollars, a été construit par une série de paris massifs dans l’industrie et la haute technologie. Dès 2004, Musk s’engage dans Tesla, d’abord comme soutien financier, puis comme patron à partir de 2008. Il impose la marque sur le secteur de la voiture électrique, ce qui lui garantit aujourd’hui une détention d’environ 12 % du capital. Tout mouvement de l’action Tesla influe ainsi directement sur sa fortune.
Il y a aussi SpaceX, fondée en 2002. L’entreprise s’impose comme une référence du secteur spatial. Musk en conserve à peu près 42 % du capital, ce qui pèse lourd alors que chaque nouvelle avancée ou signature de contrat revalorise la société.
Depuis 2022, sa fortune donne le tournis. Avec le rachat de Twitter (devenu X) pour 44 milliards de dollars, puis la création de xAI Holdings, Musk renforce son influence dans l’intelligence artificielle. Sa part dans xAI Holdings dépasse les 50 % selon plusieurs estimations. Ses rôles historiques dans OpenAI et PayPal témoignent d’un flair constant pour les secteurs porteurs.
Pour mieux cerner la structure de ses avoirs, observons la répartition de ses plus gros actifs :
- Tesla : 12 % du capital
- SpaceX : 42 % du capital
- xAI Holdings : 33 à 53 % selon les sources
Sa fortune n’est jamais figée. Elle évolue au fil de ses prises de risques, des bonds technologiques et de l’agitation des marchés mondiaux.
Les sources de revenus et d’investissement de Musk
Les grands piliers du patrimoine d’Elon Musk gravitent autour de quelques mastodontes de la tech. La base de son empire reste la valorisation boursière de Tesla, dont il possède 12 % des parts. Le moindre mouvement en Bourse fait grimper, ou décroître, sa richesse. Les actions Tesla servent aussi de garantie pour des prêts : Musk contracte d’importants emprunts, qu’il utilise ensuite pour financer ses entreprises et saisir de nouvelles opportunités. C’est une stratégie risquée, mais terriblement efficace pour alimenter la croissance de ses autres sociétés.
Autre atout de poids : SpaceX. Sa part de 42 % dans cette société non cotée, valorisée à des niveaux record lors de chaque nouvelle levée de fonds, le place au cœur de la conquête spatiale privée. Le développement de Starlink et la signature de contrats publics ou privés assurent la montée en puissance de SpaceX.
xAI Holdings, dans laquelle Musk détient entre 33 et 53 % des parts, symbolise son offensive sur l’IA et la synergie recherchée avec X (ex-Twitter). Pour résumer les ressorts de sa richesse, voici les vecteurs principaux :
- Tesla : actions, dividendes, actifs donnés en garantie
- SpaceX : valorisation privée, expansion du spatial
- xAI Holdings : IA générative, complémentarité avec X
Il a aussi parié sur PayPal et OpenAI à leurs débuts, mais ces participations sont anecdotiques à côté de celles de Tesla ou SpaceX. L’ensemble de sa construction patrimoniale repose sur l’anticipation, l’audace et cette capacité à transformer chaque aventure industrielle en accélérateur de fortune.
Elon Musk face aux autres grandes fortunes mondiales : repères et comparaisons
La fortune d’Elon Musk atteint aujourd’hui une concentration hors normes. Évaluée entre 466 et 684 milliards de dollars en 2025, elle place Musk très largement en tête de la course mondiale. Ce leadership s’explique par la valorisation démesurée de Tesla, la trajectoire fulgurante de SpaceX et une exposition maximale à la volatilité des marchés technologiques.
Attention : le podium est tout sauf verrouillé. Si Bernard Arnault, patron de LVMH, s’accroche entre la deuxième et la cinquième place, sa fortune évolue actuellement de 147 à 199 milliards de dollars. Larry Ellison, chef de file d’Oracle, a momentanément occupé le sommet du classement, avant d’être supplanté à nouveau. Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Larry Page et Sergey Brin confirment la mainmise américaine, avec tous des fortunes qui tournent autour de 140 à 264 milliards de dollars.
Pour bien cerner l’écart, voici l’état des lieux des patrimoines majeurs cette année :
- Elon Musk : 466-684 milliards $
- Larry Ellison : 198-342 milliards $
- Mark Zuckerberg : 222-264 milliards $
- Jeff Bezos : 231-250 milliards $
- Bernard Arnault : 147-199 milliards $
L’avance de Musk semble spectaculaire, mais rien n’indique que ce statu quo durera. Les valorisations des titans de la tech sont soumises à des emballements comme à des reculs soudains. Le groupe de luxe LVMH parvient à exister dans cet univers hyper-technologique, mais c’est bel et bien la Silicon Valley qui dicte désormais le nouveau tempo des grandes fortunes mondiales. Personne n’a la garantie de conserver sa place. Et chaque nouvelle séance en Bourse peut rebattre les cartes pour les plus riches de la planète.


